Le blog de Cecyle

Boum boum boum boum boum

Voilà tout ce pour quoi

Je vibre ce soir

Je vis,

J'explose

Je me défoule comme une taré

Devant le mur de son

Pour la première fois de ma vie

Je me sens tout lâcher

23 ans sous pression et Paf!

Explosion

Certes cela n'est pas naturel

Peu importe le procédé

Ce qui compte c'est le résultat

Je découvre une teuf!!!

J'en vois qui sont mort de rire...

C'est pas la première pourtant

Mais si, pour la 1ère fois de ma petite vie

Je me laisse aller à défouler ma rage si longtemps contenue

Et pas juste en collant mon poing dans une porte

Pas juste péter une gueulante pour un truc débile

Tout cela ne servait qu'a lever un bord du couvercle

Et laisser s'échapper un peu de fumée

Ce soir je vide la casserole

Et l'eau bouillante se répand sur le sol

Mon cerveau à bloc, indépendant du corps

Quand l'un se vide, l'autre décore

Sur fond d'hardcore, jusqu'à l'aurore...

J'en vois qui se disent...

Oula! C'est pas vraiment le bon moment pour ça

C'est vrai que je suis maman,

J'ai deux bouts de chou pour qui je donnerais ma vie et plus encore

Je n'ai pas l'intention de faire n'importe quoi

Mais! Cela devenait vital

Je ne deviendrais pas pour autant une junkie ou une "teufeuse"

Simplement, désormais j'ai une deuxième issue de secours

Et tout comme la première, je ne l'utiliserais pas n'importe quand

Ne voyez pas non plus ici une apologie de la drogue

Loin de là.

Mais, selon mon point de vue

Les substances, selon les personnes qui en prennent,

Selon le moment choisit, et selon le mental, peuvent être

Soient destructrices

 Soient constructives

J'ai , bien sur,  choisis la deuxième option ;)

Fichtre! Je suis mâle fichue

Et foutrement foutue

Mes fesses façonnent

Une fissure farinée

A la fourche faiblarde

De facture fêlée

Finalement la fable

Se fichait bien

Des fous à la fontaine

Car favorablement fielleuses

Elles faisaient foi

Sur la falaise foudroyée

De fièvre je me suis fourvoyée

Sans fric mais le fût ne manque pas

Quand au froc...firmament?

Fadaises que tout cela

J'aime le fa mais j'en fais fi

Quand le fabuleux devient faucille

Au fond de mon foie

Du faire au fait

Le facile ment

Aussi futile fût-il

Fist, fuck, fébrilement.

Qu'en est-il du foutre?

Il fanfaronne et file

Et moi je fronce, fasciné

Mais le flux a fané

Et la foire a foiré

Fusillée, farfelue

D'une flaque fendue

Fraiche et férue de féculent

La farce était franchement fardée

Façon frétillante de féminisé

La finesse.

Faim

Une scène triste

Une histoire d'amour qui foire

Quelqu'un meurt

Une musique déprimante

Un excès d'empathie

Pour des rôles imaginaires

Tout cela n'est rien d'autre

Qu'un apitoiement sur soi-même

On verse des larmes

Pour des gens qui existent ou pas

Qu'on ne connaît pas

Car ils nous renvoient à nos propres émois

Leur vie et la notre

Ont un point commun

Et voilà qu'on partage leur chagrin...

On sort les kleenex

A chaque scène émouvante

Qui nous donne une raison

De nous réconforter

Et enfin laisser couler

Les larmes honteuses de notre propre pitié

A être si sévère avec nous-même

On ne s'autorise plus aucune faiblesse

Nous devons être forte

Tête haute et ne rien laisser paraître de nos sentiments

Interdit de faire des fautes

On doit être parfaite ou faire semblant

La superficialité de nos relations

Nous mènent tout droit à la déraison

Mais l'important est de toujours offrir

Une bonne contre-façon...

Tiens! Et si je mettais un peu de piment dans la farine...

J'attends, j'attends et ça me chagrine...

L'odeur fraîche me monte au nez

A la moutarde, c'est plus raffiné!

Ok c'est vrai, parfois je fais fuir

C'est là que je me mets à courir...

Mais? Je me soigne!

Enfin je croyais

L'hôpital se lasse de moi

Quelle idée!

Le rouge me monte aux joues

L'attente est longue...

Seule sous la couette, c'est un autre monde 

L'urgence à la sonnerie du téléphone

Sûrement que parfois il déconne

Et oui je sais je suis trop forte!

N'empêche que j'ai de l'amour, propre

Et puis crotte!

Un peu d'humour

J'en ai des tonnes

Surtout quand la petite s'y met

Complice de délires et de déboires

Allez ce soir, on oublie d'y croire

Heureusement qu'il y a l'ordinateur

Pour la sauvegarde de notre coeur...

En attendant le facteur!

Je ne suis pas adepte du neuf

Mais j'aime la nouveauté

Je ne marche pas au bluff

Je veux de la franchisé

Les craintes quelquefois ne sont pas fondées

Surtout quand il s'agit de vérité

Sens à l'affût

Mais au bout trop de fût

Un coup à gauche

Aïe c'est douloureux

Le passé s'ébauche

Froid comme un aveu

Si l'on ne peut tirer un trait il revient

Une psychanalyse peut-elle arranger ça?

Mais non on improvise

On adopte un chat

Demain est un autre jour auquel on a fait le choix de renoncer

A tout et pour toujours

On ne peut se planter

Car ce chemin est familier

On n'est jamais déçu

On sait ce qui nous attend au bout de la rue

Le malheur et la honte sont de vieux amis

Pour l'heure on remonte jusqu'au mépris

Un goût d'urgence qui peut attendre et de patience qui trépigne

Irritant comme une peau desséchée

Alors on passe de la crème, on se résigne.