Je place mon coeur en hibernation,
Seul moyen d'assurer sa protection,
Trop à vif, trop blessé,
Je montre les griffes, plus moyen de passer.
Il n'est pas mort, il est en veille,
C'est peut-être un tort mais je surveille,
Toujours en fonction pour mes amis,
Mais plus question qu'il soit épris.
Me voilà en désintoxication,
Je dois me sevré de mon addiction,
Me tenir à distance du moindre garçon,
Je n'ai plus confiance en mon affection.
Ce n'est pas de l'écoeurement,
Mais une question de survie,
Même plus d'amants,
Pour me tenir compagnie.
L'abus d'hommes est dangereux pour la santé,
Surtout quand on est conne et tellement désoeuvré...
Il faut que j'apprenne à me débrouiller seule,
Que mon besoin d'amour se transforme en choix
Et que des vautours je n'en sois plus la proie...
Amoureuse trop souvent,
Et malheureuse autant,
Chaleureuse et pourtant,
Juste peureuse maintenant,
Mais où est donc mon prince charmant?