Le blog de Cecyle

Je lève les yeux

Et je le vois

Même loin dans la foule

Je ne peux me tromper

Je reconnais son pas

Et son corps en V

Il marche vite

Alors je cours

En lui criant

"Mon amour"

Je bouscule les passants

Et manque de me faire écraser

Je le perds un instant

Pire qu'une éternité

Puis je l'aperçoit

S'engouffrant dans le métro

Je n'hésite pas

Et reprend mon galop

Je saute les barrières

Devant les contrôleurs

Au diable sous terre

Lui seul me fait peur

Trois tunnels devant moi

Je ne sais lequel choisir

Je suis mon instinct

Pas le temps de réfléchir

Je décide que tout droit

Sera le bon chemin

Ma course résonne entre les murs

Je m'essouffle mais qu'importe

Plus c'est bon, plus c'est dur

Une fois sur le quai

Les portes sonnent

Je saute sans vérifier

Que la rame est bonne

Je m'étale au pied

D'un voyageur

Bien sur c'est lui

Il me regarde avec stupeur

Un sourire gêné

Il me tend la main

Une fois relevée

Je ne suis plus sur de rien

Des banalités à la météo

Il me dit qu'il refait

Sa vie avec brio

Deux gosses et un chien

Une maison, un tout-terrain

Puis il me prend la main

On s'arrête à Saint Michel

On déguste une crêpe

En se bouffant des yeux

La scène est irréelle

Le décor s'y prête

Sous un pont il m'embrasse

Comme une première fois

Malgré tout le temps passe

Alors il me serre dans ses bras

Et me murmure tout bas:

Tu es la seule et l'unique

Un mot de toi et on part

Sur un ton romantique

Comme dans les belles histoires

Puis me raccompagne jusqu'à ma station

Notre baiser d'adieu n'est pas une contre-façon

Les larmes qui coulent sur mes joues en rentrant

Ont un goût salées pourtant loin d'être amères

Bulles de joie  qui foulent les sillons des ans

Nettoyant les regrets et autres poussières...

Placer les mots : Esprit, Tibet, paix, chameau, vie, famille, foot, liberté,

désert, espoir, pamplemousse, saucisse, arbre, argent, voie lactée.



Ombeline (initiatrice de cette partouze):

Ce matin je suis particulièrement de bonne humeur.

Même la radio, avec sa guerre au Tibet, ne me fait pas peur.

Les joueurs de foot gagnent toujours autant d'argent,

Et pourtant ils sont malades et incapables de jouer correctement.

Ma cuillère se plante dans mon pamplemousse,

Et je pense à ces gens qui vivent dans le désert.

Peut-être avec leurs chameaux ils peuvent faire des saucisses?

Mais alors ils seront à pied et manqueront d'air.

Cela dit, leur vie doit être bien jolie :

Ils sont tous en famille, et développent leur esprit

Couchés sous un arbre, en regardant le soir

Cette immense voie lactée qui leur offre tant d'espoir.

J'envie leur liberté, mais maintenant faut que j'aille bosser.

Avec un soupir, je vais pour éteindre la télé.

Mes yeux se posent sur un enfant soldat,

Et je me dis que la paix, il ne la connaitra pas.

Cecyle:

Dans mon esprit, je vole

Et je pars au Tibet

Me transforme en luciole

Et insuffle la paix

Puis je m'en vais faire un foot

Avec des potes chameaux

Ils perdent mais ils s'en foutent

L'argent n'est pas leur flambeau

Je me pose sur un arbre

Dont la liberté s'émousse

Dans un désert macabre

Ou l'espoir est un pamplemousse

Alors je trempe une saucisse

Dans un bol de voie lactée

Ma vie est un délice

Ou l'espoir est dégusté

...En famille!

Ondine :

Alors que je commençais à perdre l'esprit
J'entrepris un grand voyage au Tibet

Terre de pureté et d'harmonie
Patrie du plus vénérable homme de Paix

Sur le dos d'un petit chameau
Je traversai la steppe infinie
Dont les habitants si beaux
M'offrirent de partager leur vie

Au pied de l'arbre de leur Famille

Je goûtai une saucisse végétarienne

Avec de savoureuses lentilles

Selon une recette ancienne

Au milieu du désert les enfants jouent au foot

Ici ne règne pas l'argent mais la Liberté

Dans un pamplemousse leurs petits pieds shootent

Et l'envoient plein d'espoir jusqu'à la Voie lactée

Que ceux qui veulent participer me laisse leur texte en com, je les ajouterai au fur et à mesure!!!

Véritable vanité

Valeureuse et volontaire

Voilà la vérité

Car voler la vie

Sans vouloir la vivre

Parait vain et vaut

Une vivace velléité

Une vache visiblement

Serait plus vulnérable

Sur un vélo

Pour peu qu'elle veuille

Vagir sans véto

Mais, vocifère-t-elle

Un veau mieux

Que d'eux tu voudras

Verbe vindicatif

Vilain car vénale

Et vide amant

Sa veine est d'être velue

Ce qui la fait vibrer sous le vent

Sa vulve sans vêtement

S'en trouve vénérée

A la moindre vidange

La vitesse vile au sein

De la ville est vague

Et vogue tel un vagabond

Sans visibilité

Volubile certainement

Prise en voltage

Mais sa voile part en vrille

A chaque virée

C'est pourquoi on y voit écrit

"Va-t-en sinon ôte voltige"

Suspendu, à tes lèvres

Il s'écoule tel un torrent

Chaque fois je me sèvre

Mais le désir reste latent

Dans tes yeux, un aperçu

D'un paradis intemporel

Ou la vie prend le dessus

Sur une blessure éternelle

A ton poignet, la vibration

Me rappel que tout a une fin

L'attente sera-t-elle illusion

Ou bien le début de la fin

Sensation indescriptible

De nos deux mondes parallèles

La flèche n'a pas raté sa cible

Malgré la distance cruelle

L'apprentissage de la patience

Demande beaucoup de rigueur

Pourtant surprise, une évidence

Et je m'y prête de tout mon coeur

Capricieux et indomptable

Il aime tenir la manette

Sans jamais jouer carte sur table

Plutôt présent à l'aveuglette

Pour un futur à l'avenir trouble

En ton absence le désarroi

Alors que mon âme se dédouble

Je rêve d'être tout contre toi...

Avis

Lis sans mais pris

La question est délicate

Pour ne pas la compter

Parmi celle qu'on écarte

Dont le prix est trop élevée

Deux niais, qui n'en voudraient

Assurément pas moi

Fauchés, mais le blé est jaune d'or

...

Tel un plus beau trésor

Quand la cale du cul est en main

La fessée sera rude

Surtout si le dessin se chiffre

En pauvre solitude...

Je ne joue pas au loto,

Car je ne voudrais pas gagner

Je craindrais de perdre mon âme

A chat, me faire voler

Et gaspiller les oeufs rots

Sans faire d'heureux, Dame!

Ou damner, peut-être un peu des deux...

On ne peut vivre sans mais il nous pourrit la vie

On en rêve tant qu'on n'en voudrait plus

Philosophie de comptoir

Je ne me sens pas si mal

Certes j'ai les déboires

Mais je ne les comptent pas

La richesse, ce soir

Est liquide et l'art des gens

Me blesse et me déçoit

De son appauvrissement...

Si je dois un jour

Choisir entre nantaise et nantie

Sans fausse monnaie

Je préfère l'année anti...

Coût de l'opération?

Toujours trop cher...