Folle princesse de contradictions vêtue,
Avec force et faiblesse s'évertue,
A garder tête haute et sourire suspendu,
En franchissant la porte aux pas perdus.
Malmenée par l'espoir de ses rêves puérils,
Elle a perdu le goût des fiévreuses idylles,
Qui la menaient parfois aux marches de ses grilles,
Où le temps bienveillant lui promettait asile.
Existe-il un être et non une moitié,
Qui sans la combler viendrait à ses côtés,
Emprunter le chemin sans la bousculer,
Lui proposer sa main au pied d'égalité ?
Avant que la rouille ne l'ai à tout jamais,
Dégoûtée de ce monde aux amours bitumées,
Laissant ainsi son coeur aux lignes abîmées,
S'isoler de celui qu'elle aurait pu aimer.
Folle princesse de ses rêves dévêtue,
Puise à la source des désirs nus,
Celui qui pensera ses blessures,
Celui qui l'aimera sans murmures.
Et saura doucement faire glisser l'armure,
Qui depuis trop longtemps cache ses éraflures,
Révélant à ses yeux l'aube de sa cambrure,
Lui promettant ainsi un tout autre futur.
Co-écrit avec ma ptite Gaël