Que le désert est une plage, d'incontinent chronique
Que l'univers est une page, né d'un nuage platonique
Que le noeud d'un tronc est une particularité d'un arbre
Que le oui sur un nom mérite qu'on s'y attarde
Que la vie des hauts, ne bats pas son plein qu'austère et dans l'eau
Que le lit d'un stylo n'efface pas son grain et ne perd pas de peau
Que la musique ne tue pas ce qu'elle adouçit
Que l'âme est mûre quel que soit ses soucis
Que l'eau, tôt bio ne perd pas de son charme en cascade
Que le graff fit que des gros jambons de parme en mascarade
Que la moue rit souvent des bêtises de la peine
Que la joue qui se tend veut des bisous pas la haine
Que chercher ce qui se trouve n'est pas une sinécure
Que trouver ce qu'on cherche relève parfois des piqûres
Que plier en quatre feuilles ne simplifie pas la tâche
Qu'un psy qui se sent seul n'est pas sans attaches
Et bien d'autres mystères qui dorment sous nos nuits
Je n'ai pour prétention que l'insomnie de mon sommeil
Et ne souhaite sans raison taire votre réveil
Que ces lignes nous éclairent dans le néant que sont nos vies remplies...